Le terminal 
Je donnerais sur ce blog de nombreuses astuces Bash, qui nécessiteront l'emploi du terminal.

Les débutants sous Linux pourraient être tentés de dire : "C'est bien joli tout ça, mais je le trouve où, moi, ce #@$*§ de terminal, et comment est-ce qu'on s'en sert, d'abord ?"
Et ils auraient bien raison, même si ce n'est pas une raison pour être malpoli comme ça.
La réponse est : "Ça dépend de votre environnement de bureau :"

Sous Gnome, vous trouverez le lanceur dans le menu Applications / Accessoires / Terminal, ou Alt+F2 et entrez gnome-terminal ;
sous KDE il sera dans le menu K / Système / Konsole, ou Alt+F2 et entrez konsole ;
sous XFCE enfin vous n'aurez qu'à aller le chercher dans le menu Applications / Accessoires / Terminal, ou Alt+F2 et entrez xfterm4.

Voila, vous avez ouvert un terminal, vous êtes devant votre prompt (quelques caractères informatifs) suivi d'un curseur clignotant.
La pression...

Allez, tapons une commande, par exemple :

whoami

Wouhou ! Vous êtes un roxor !

Continuons :

date

La classe, vraiment.

Remarquez que Crtl+C / Ctrl+V ne marche pas dans le terminal (Ctrl+C permettant de stopper la commande en cours, pas de copier une sélection), il faut utiliser à la place le clic droit+Copier/Coller ou Shift+Inser.
Vous pouvez aussi sélectionner puis faire un clic molette, afin de coller.
Notez aussi que le glisser/déposer fonctionne dans le terminal, et que c'est fort utile pour ajouter par exemple une adresse (locale ou Web) à la suite d'une commande.

N'hésitez pas à user et abuser de la touche Tab afin de vous servir de l'auto-complétion des commandes, ça vous fera gagner du temps et évitera les fautes de frappe.

Si le terminal vous pose une question, par exemple :

Souhaitez-vous continuer [O/n] ?

Vous n'avez qu'à inscrire le caractère correspondant avant d'appuyer sur la touche Entrée. Le caractère en majuscule est le choix par défaut. Dans le cas d'un programme en Anglais, vous aurez [Y/n] à la place de [O/n], mais le principe reste exactement le même.

Si le terminal vous affiche une pseudo interface graphique en caractères ASCII, n'essayez pas d'interagir dessus avec votre souris, cela ne fonctionnera pas. Cette interface se pilote au clavier, la plupart du temps avec les touches fléchées.

Vous pouvez accéder à la commande précédente avec la flèche du haut de votre clavier ; et pour accéder à l'historique de vos commandes, il vous suffit de taper :

history

Voila, maintenant que vous avez fait connaissance avec votre terminal, vous allez pouvoir vous amuser avec les lignes de commande.
Si, si, je vous assure.

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À vot' bon cœur, m'sieurs dames ! 
Ça devait arriver : à force de sortir des logiciels de plus en plus mauvais, Microsoft en est rendu à payer pour que vous téléchargiez leurs produits.

En téléchargeant sur le site dédié à l’opération, entre le 8 juin et le 8 août, la dernière version d’Internet Explorer (Internet Explorer 8), vous offrez 8 repas aux déshérités étasuniens, en vertu d’un partenariat contracté pour l’occasion entre Microsoft et l’association caritative Feeding America.

Le capitalisme "éthique" dans tout ce qu'il a de plus dégueulasse : "Allez-y, téléchargez Internet Explorer 8, comme ça vous faites une bonne action !"

Moi je vous en propose une autre, de bonne action : télécharger Internet Explorer 8 - afin d'offrir ces 8 repas par téléchargement aux enfants qui n'ont plus accès aux repas gratuits de l'école publique durant les vacances scolaires - et en même temps bien pourrir les statistiques de Microsoft en téléchargeant leur "navigateur" - et en le supprimant dans la foulée - depuis votre distribution GNU/Linux.

Pour cela, un simple bout de code Bash utilisant wget pour télécharger l'exécutable et l'envoyer dans /dev/null (c'est à dire dans le néant) :

wget -O /dev/null http://view.atdmt.com/action/dlXP

Et pourquoi ne pas automatiser cette action à l'aide d'une boucle infinie ? Dans ce cas, cette action sera répétée jusqu'à l'arrêt du script (Ctrl+C en console) :

while [ 1=1 ] ; do wget -O /dev/null http://view.atdmt.com/action/dlXP ; done

Microsoft veut faire d'une pierre, deux coups : redorer son blason et provoquer un maximum de téléchargements de leur navigateur. Faisons nous d'une pierre, trois coups : nourrissons un maximum de personnes dans le besoin, avec l'argent de Microsoft, en pourrissant leurs statistiques bien comme il faut.

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bolo bolo 
Loin, très loin, au delà des monts Mots, à mille lieues des pays Voyellie et Consonnia, demeurent les Bolos Bolos. Ils vivent en retrait, à Bourg-en-Lettres, sur les côtes de la Sémantique, un vaste océan de langues. Un petit ruisseau, du nom de Larousse, coule en leur lieu et les approvisionne en règlalades nécessaires en tout genre ; un pays paradisiagmatique, dans lequel des pans entiers de phrases prémâchées vous volent littéralement tout cuit dans la bouche. Pas même la toute puissante Ponctuation ne régit les Bolos Bolos - une vie on ne peut moins orthodoxographique. Un jour pourtant, une petite ligne de Bolo Bolo du nom de Lorem Ipsum décida de s'aventurer dans la vaste Grammaire. Le grand Oxymore voulut l'en dissuader, le prévenant que là-bas cela fourmillait de vils Virgulos, de sauvages Pointdexclamators et de sournois Semicolons qui l'attendraient pour sûr au prochain paragraphe, mais ces mots ne firent écho dans l'oreille du petit Bolo qui ne se laissa point déconcerter. Il pacqua ses 12 lettrines, glissa son initiale dans sa panse et se mit en route. Alors qu'il avait gravi les premiers flancs de la chaîne des monts Italiques, il jeta un dernier regard sur la skyline de Bourg-en-Lettres, sa ville alphanatale, la headline d'Alphabetville, la subline de sa propre rue, le passage Motus. Le cœur lourd et nostalgique, une question rhétorique lui coula le long de la joue, puis, il se remit en route. En chemin, il rencontra un Copy. Le Copy prévint le petit Bolo que là d'où il venait, il avait déjà maintes et maintes fois été ressaisi, et que tout ce qui désormais restait de leurs origines était le mot "et", et que le petit Bolo ferait bien de se raviser, rebrousser chemin et retourner en son sain et sauf bercail. Mais toutes bonnes paroles ne purent le convaincre et il ne s'en point fallut longtemps pour qu'un tas de fourbes Créas aux aguets l'interpelle, le saoule de vers et de vodkale, pour finir par le traîner dans leur agence, où ils le mésusèrent et l'instrumentalisèrent sans fin aux fins de leur projets. Et à moins que cette histoire ne fût réécrite depuis, c'est bien preuve qu'ils l'exploitent encore.

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